Casseurs de solitude

Soumis par HashtagCeline le jeu 22/11/2018 - 13:48
Hélène Vignal sait aborder des sujets difficiles avec justesse, comme en témoignent ses précédents romans Gros dodo ou Zarbi (Le Rouergue). Au travers des histoires de Casseurs de solitude, qui sont autant de petits concentrés d’émotions, elle montre une nouvelle fois l’étendue de son talent.
#MonArticlePageDesLibraires

 

Casseurs de solitude est un recueil de neuf nouvelles.

Hélène Vignal y aborde des thèmes aussi divers que la drogue, l’homosexualité, l’excision ou encore la première fois. Pouvant se lire indépendamment, ces courts récits se font écho les uns aux autres.

Dans « Pas droit à l’erreur » et « Regarde-moi » par exemple, on découvre l’histoire de deux meilleures amies qui finalement ne se comprennent pas et n’arrivent pas à se dire les choses importantes. De cette incompréhension naîtra une dispute, alors que le lecteur voit bien la détresse et le besoin qu’elles ont l’une de l’autre.

Dans « Une journée de merde » et « Accusé de réception », on découvre la terrible situation d’Adra. Cette jeune fille a perdu sa sœur aînée suite aux complications d’une excision. Elle apprend par hasard que c’est à son tour de « devenir une femme ». Elle sera sauvée deux fois grâce au courage de deux personnes qu’elle ne connaît pas, ou peu.

Dans « L’héritage », deux êtres que tout oppose vont créer des liens particuliers autour de l’amour des chevaux. La force de ce livre réside dans le fait de montrer qu’un rien, un geste qui peut sembler anodin, peut changer le cours d’une vie.

Sans jamais tomber dans la caricature, Hélène Vignal dresse les portraits croisés d’adolescents confrontés à des situations de la vie quotidienne, pour certaines légères et pour d’autres beaucoup plus graves. S’enchaînent ainsi des moments qui font que tout bascule, des histoires de garçons et de filles aux prises avec un destin qui les dépasse ou qui leur fait un cadeau. On passe d’une nouvelle à l’autre avec facilité et envie, tantôt le sourire aux lèvres, tantôt le cœur serré. Ces textes sont riches et d’une grande sensibilité. Et c’est surtout une invitation à s’ouvrir aux autres.

Collection
Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
125
Prix
10.20 €
Langue
Français
Paru dans Page des Libraires

#VosCommentaires

#OnContinue ?

Butter
Quand le mal-être est trop grand, il arrive que des décisions complètement déraisonnables soient prises. Butter va nous le prouver.
#butter, #erinlange, #ecoledesloisirs, #mediumplus
A la tombée du ciel
"Je dois l'aider. Pas parce que je l'ai trouvée, ni parce que c'est mon destin ou je ne sais quelle connerie, mais parce que j'ai affaire à une personne. Et qu'elle mérite d'être traitée comme telle."
#alatombeeduciel, #sophiecameron, #nathan, #lireenlive
Le noir
"Laszlo n'avait jamais osé aller dans la tanière du noir la nuit. "Approche", dit le noir."
#lenoir, #thedark, #lemonysnicket, #jonklassen, #milan
Les Chiens Pirates
"Ouééééé ! Bien sûr qu'ils étaient des pirates ! Les plus redoutables pirates des mers du Sud, la terreur des cinq océans, la pire canaille ayant jamais navigué !"
#leschienspirates, #adieucotelelettes, clementinemelois, #rudyspiessiert, #ecolesdesloisirs, #albums
Ronchonette Cocolle
"Ronchonette Cocolle ne sait pas ce qu’elle veut, mais c’est la plus heureuse des petites râleuses !"
#ronchonettecocolle, #sibylledelacroix, #bayardjeunesse
Les yeux d'Aireine
"Mes yeux, je les garderai baissés. Pas un regard, non, surtout pas."
#lesyeuxdaireine, #dominiquebrisson, #syrosjeunesse
Manu et Nono Le dernier gâteau
"Coucou !Moi, c'est Manu. Et lui, c'est mon ami Nono."
#manuetnono, #catharinavalckx, #moucheron, #ecoledesloisirs
Comme deux frères Comme deux frères

" Il y a des photos de lui dans chaque pièce de l'appartement. Ma mère fait tous les plateaux télé pour parler de lui, encore et encore. S'emballe à chaque lettre anonyme qui lui annonce avoir vu…
#commedeuxfreres, #emmanuellerey, #didierjeunesse

Le courage d'être moi
« Dans Manon, il y a NON, et tout de suite, j’ai compris que Manon savait dire NON, qu’elle pouvait tenir tête à n’importe qui. »
#lecouragedetremoi, #mariannerubinstein, #nathan, #lefeuilletondesincos
Celle que je suis
“J’ai fermé les yeux et serré très fort les paupières, pour que le destin que j’entrevoyais, et auquel j’aspirais tant, ne puisse jamais s’échapper.”
#cellequejesuis, #anneloyer, #slalom