Wonder

Soumis par HashtagCeline le jeu 04/01/2018 - 14:59
Depuis 2013, j’ai tenu Wonder dans mes mains à de nombreuses reprises... pour le vendre à d’autres. Et puis il y a quelques temps, j’ai enfin pris ce livre…pour moi. J'ai bien fait.
#JusteWonder

Wonder est ce genre de romans qui fait vraiment du bien. Le sujet, difficile, est magistralement traité aussi bien sur le fond que la forme. C’est émouvant, c’est juste, c’est beau, c’est bien écrit (et traduit) et ça bouleverse, réellement. J’ai toujours un peu peur lorsque je me lance dans un livre qui a été encensé. Peur d’être déçue. Mais ça n’a pas été le cas pour ce très joli roman. 

Le choix du sujet et du héros est en soi déjà remarquable. On a beaucoup de titres sur le mal-être adolescent, la maladie, le handicap moteur ou encore la cécité. Mais je crois que je n’avais encore jamais lu un roman avec un tel héros.

Ce qui est vraiment très intéressant aussi, c’est qu’on a plusieurs points de vue sur l’histoire. On peut donc mesurer l’impact que l’aspect physique du héros peut avoir sur la vie de tous ceux qui vivent avec, le côtoient, le croisent et qui choisissent ou non d’accepter August tel qu’il est. Cet entourage est lui aussi important car il est vrai que lorsqu’une maladie ou un handicap touche une personne, c’est toute sa famille et ses amis qui sont également impactés. R.J. Palacio a eu l’intelligence de prendre tout ça en compte.

Mais surtout, dans ce roman, le héros, August, est réellement attachant. Pas parce qu’on a pitié de lui. Loin de là ! On est ému face à ce gamin de dix ans qui aimerait vivre une vie normale mais qui n’a pas eu de chance et qui, s’il n’en a peut-être pas pleinement conscience, mène un vrai combat.

#RésumonsBrièvement

La famille Pullman est très soudée. Les parents, Isabel et Nate, ont eu deux enfants : l’aînée Olivia (Via) et August (Auggie). Tout pourrait être parfait mais une ombre est venue noircir le tableau. August est atteint d’une malformation faciale très importante. A cause de nombreuses opérations et aussi de la peur du regard des autres, à 10 ans, il n’a jamais été scolarisé. Mais cette année, passage en 6e, il va faire sa première rentrée. Au collège, rien ne va être facile pour le jeune garçon. Il va devoir affronter les moqueries et la méchanceté de ses camarades à un âge où l’apparence et la popularité sont bien souvent les seules choses qui comptent. Julian, un des élèves pourtant censé l’aider à s’intégrer ne va avoir de cesse que de rabaisser August et essayer de le mettre en marge. Heureusement, tout le monde n’est pas comme ca. August se fait une amie, Summer. Et puis il y a Jack Will, un garçon de sa classe qui semble l’apprécier. August va-t-il réussir à trouver sa place ? Son arrivée au collège va bouleverser la vie de bien des gens, les obliger à regarder ce qu’ils n’ont pas envie de voir et peut-être, on l’espère, devenir plus tolérant.

#JusteMerveilleux

Le récit, comme je l’indiquais plus haut est découpé en plusieurs parties. On découvre l’histoire du point de vue d’August,de celui de sa sœur (qui souffre elle aussi d’une autre manière), de Summer, de Jack Will, de Julian et de bien d’autres (amis et ennemis). C’est vraiment cela qui donne une grande force à ce récit. Chaque personnage est très honnête sur le regard qu’il porte sur August. La plupart l’aime mais cet amour est difficile car toujours soumis au regard des autres, beaucoup moins tendre.

Je pense que tout le monde devrait lire ce livre tant il invite à la tolérance, tant il nous fait prendre conscience de notre regard parfois dur envers ceux qui ne nous ressemblent pas, tant il est juste. On ne tombe jamais dans le larmoyant. La méchanceté de certains par rapport à August n’est pas édulcorée. L’histoire n’est pas non plus enjolivée. Il aurait été dommage que je passe à côté de ce titre qui m’a vraiment bouleversé (larmichette à l’appui) Il porte décidément bien son titre, comme le héros de l’histoire.

On referme Wonder avec une grosse montée d’émotion. On quitte August les larmes aux yeux et on a surtout envie de lui dire qu’on le trouve merveilleux, nous aussi.

#AdaptationCinéma

En cours de lecture, j’ai appris qu’une adaptation avait été tournée. Je suis bien curieuse de voir ce film. Comment vont-ils avoir retranscrit le point de vue de chacun ? Cela m’intrigue. 

(sortie en salle le 20/12/2017)

Coup de cœur !
Auteur
Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
328
Langue
Français

#VosCommentaires

#OnContinue ?

Le tempo de Bamboléo Le tempo de Bamboléo

"Bamboléo se promène.

SWITCH SWITCH

Il glisse à petite allure dans le jardin.

Laitues en vue !

Bamboléo se presse lentement

SWITCH SWITCH

vers les…
#letempodebamboleo, #clemencesabbagh, #mylenerigaudie, #casterminouche, #casterman

Occupé!
Avec Matthieu Maudet, quel que soit le sujet, c'est toujours un succès !
#occupe, #matthieumaudet, #lecoledesloisirs, #loulouetcompagnie
Radio Désastre Radio Désastre

"Charity vint toucher le cou de Griff. Griff attrapa le bras de son frère. Liés ainsi, la chanson se faisait de plus en plus présente, et Thomas vint se joindre à eux, leur enveloppa les épaules…
#radiodesastre, #jcgeiger, #auzouromans

C'était un accident
"Mon corps me lâche, mes jambes se dérobent sous moi, je me retrouve assise tandis que l'information se fraie un chemin jusqu'à mon cerveau avec peine car celui-ci la refuse en bloc."
#cetaitunaccident, #isabellelagarrigue, #librinova
Celle que je cherchais Celle que je cherchais

Noah et Armelle. Armelle et Noah.

Toute une histoire. Deux personnages inoubliables.


#cellequejecherchais, #cassandrelambert, #didierjeunesse
Les collisions
Après Marquise, voici Les collisions, le nouveau roman de Joanne Richoux. Une réussite !
#lescollisions, #joannerichoux, #sarbacane, #exprim, #lesliaisonsdangereuses
Partis sans laisser d'adresse
J'ai presque pleuré de joie en le découvrant et j'ai tout stoppé pour le commencer. C'est l'effet Susin Nielsen.
#partissanslaisserdadresse, #susinnielsen, #helium
Les mots fantômes Les mots fantômes

"Lilas a soudain l'impression qu'elle n'est pas seule. L'adrénaline inonde ses veines. Elle scrute chaque recoin de la pièce, tentant de percer l'obscurité en plissant les yeux. Un pull qui traîne…
#lesmotsfantomes, #davidmoitet, #didierjeunesse

Avalon Park Avalon Park

 

"- Je crois que je suis au bout, Nick. Ne m'en veux pas, surtout.

- Allez, tiens bon, on va forcément trouver de l'aide.

Roger ne répondit rien ; il devait s'économiser,…
#avalonpark, #ericsenabre, #didierjeunesse

Camille contre les cauchemars
"Tu sais... Les adultes pensent que tu n'existes que dans ma tête."
#camillecontrelescauchemars, #emilytetri, #casterman