The last one to die

Soumis par HashtagCeline le mer 15/09/2021 - 21:50

"Sans réfléchir, je m'avance un peu plus alors même qu'une petite voix me hurle de sortir. Il y a un truc qui cloche."

#SouviensToi...

Légendes urbaines, époque victorienne, tueur en série… Je dois bien dire que ce roman réunissait tous les ingrédients pour me séduire.
Sans être un coup de coeur (tous les livres qui me passent entre les mains ne peuvent en être un), j’ai passé un très bon moment en compagnie de Niamh (à prononcer Neve) malgré tout ce qui lui arrive de terrible et bien flippant.

#QuatrièmeDeCouv'

"Niamh, 17 ans, a travaillé dur pour se payer des cours d'été dans la plus grande école d'art dramatique de Londres. Elle imaginait découvrir une ville accueillante mais se heurte à une ambiance glaçante : de nombreuses jeunes filles, dont ses nouvelles amies, se font violemment agresser. Toutes ont le même profil, celui de Niamh... qui va se retrouver au coeur du plus effrayant des films d'horreur !"

#L'ÉtéDernier...

J’ai beaucoup aimé l’ambiance de ce roman qui débute sur les chapeaux de roue. Le premier meurtre intervient dans les 25 premières pages. Pas le temps de trop réfléchir. Et la spirale infernale se met en place. Niamh qui n’a rien demandé à personne va se retrouver témoin de nombreux drames. Est-elle visée? Est-ce un hasard? 
On se pose la question tout du long.
Des recoins sombres de la bibliothèque qu’elle fréquente, aux décors du Musée où elle travaille, en passant par les couloirs de sa résidence étudiante ou encore ceux du métro, Niamh semble en danger partout. Et à sa place, je ne sais pas si j’aurais persisté, malgré la passion pour le théâtre qui l’anime… J’avoue. Je pense que j’aurais craqué dès le premier drame, le meurtre de future cette camarade de classe. Je serais rentrée bien gentiment chez moi. Le roman n’aurait eu aucun intérêt, je vous l’accorde.
Malgré l’envie de connaître l’issue et l’atmosphère toute particulière, j’ai aussi eu quelques doutes qui, au final, se sont avérés exacts.
Mais cela n’a pas gâché ma lecture. Vraiment pas. J’ai aimé déambuler dans les rues de Londres (j’ai eu la chance d’y aller il y a deux ans et ça m’a rappelé des souvenirs) en quête de vérité sur ces horribles agressions qui semblent copier celles perpétrées parJack Talons-à-Ressort (moins connu que Jack L’éventreur mais tout aussi inquiétant). J’ai aussi beaucoup apprécié tous les moments passés dans le musée où Niamh fait son stage. Il a l’air trop cool ! Et puis, déformation professionnelle oblige, je me suis sentie bien dans la bibliothèque malgré la présence inquiétante de Will, l’assistant qui y travaille.
Bon après pour le reste, c’est mon goût prononcé pour les romans d’horreur et les histoires un peu glauques qui l’a emporté sur le côté peut-être un peu convenu du reste. J’ai trouvé que cela fonctionnait tout de même bien.
Niamh est une héroïne courageuse et passionnée. Elle a travaillé dur pour venir à Londres et intégrer ce cursus artistique. Alors elle continue, quoi qu’il arrive, malgré le danger. 
Elle va se faire des amies, les perdre, subir les reproches voire les accusations d’élèves malveillants (surtout une) et aussi, malgré tout, tomber amoureuse.
Alors que pourtant, rien ne va se passer comme prévu, dès le départ. Tout déraille et Niamh devra se faire violence pour suivre la voie qu’elle s’est tracée.
En résumé, c'est un bon roman qui tient toutes ses promesses : celle de nous tenir en haleine mais aussi de nous renvoyer dans le passé avec la peur au ventre de croiser ce mystérieux tueur qui rôde dans les rues londoniennes.

#PourQui?

Pour ceux et celles qui rêvent d’aller à Londres.
Pour ceux et celles qui aiment les voyages dans le temps.
Pour ceux et celles qui aiment l’Histoire, les légendes et les crimes.

Pour tous et toutes à partir de 14 ans.
 

Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
272
Prix
15.95 €
Langue
Français
Image
The last one to die

#VosCommentaires

#OnContinue ?

Les soeurs Hiroshima
Un roman court mais très intense qui nous relate la journée de deux soeurs à Hiroshima le 6 août 1945...
#lessoeurshiroshima, #bayard, #marikoyamamoto, #japon, #hiroshima
Droit devant Droit devant

"Le pire truc quand tu grandis, c'est de t'apercevoir petit à petit de toute la laideur autour de toi.

C'est comme ces jeux à gratter que tu achètes au bureau de tabac. Ils sont recouverts…
#droitdevant, #emmanuellerey, #samir, #prixcendres

Dry
"Ce n'est pas que je veuille souffrir davantage, mais je suis déçue par les gens -leur faiblesse d'esprit et de caractère. Il aura suffi d'une pénurie d'eau pour les transformer en meurtriers…
#dry, #collectionr, #nealshusterman, #jarrodshusterman, #eau
La course dans les nuages La course dans les nuages

"Edgar but une gorgée et se balança quelques secondes sur sa chaise de bar. Puis il se décida :

- Je vous la fais courte. Faut que ça…
#lacoursedanslesnuages, #thibaultvermot, #sarbacane, #exprim

Le génie de la lampe de poche
Un excellent Pépix servi par une excellente auteure : Emilie Chazerand (La fourmi rouge chez Sarbacane)
#humour, #vacances, #magie
Hugo aime Jo(séphine)
"Il n'y a pas de quoi paniquer. Je ne dois pas être le seul garçon au monde à être tombé amoureux. Même si c'est vrai que le mot "tomber" peut faire peur."
#hugoaimejosephine, #sophiedieuaide, #didierjeunesse, #monmarquepageplus
Je te plumerai la tête
"Tous savent mon attachement à Papa Lou - j'appelle ainsi mon père. Ils pourraient me charrier : " La fille à son Papa ! La tit'princesse, gâtée, pourrie, a son daddy adôôôôôré!" Mais pas du tout."
#jeteplumerailatete, #clairemazard, #syros
Wonder
Depuis 2013, j’ai tenu Wonder dans mes mains à de nombreuses reprises... pour le vendre à d’autres. Et puis il y a quelques temps, j’ai enfin pris ce livre…pour moi. J'ai bien fait.
#difference, #tolerance, #amitié, #famille, #handicap, #college, #emotion
En émois En émois

"Des coups d'épaule et de poings sur ce foutu morceau de cuir.

Des larmes roulent. Il ne voit plus rien maintenant.

La sueur coule en ruisseaux le long de son corps fiévreux.…
#enemois, #annecortey, #cyrilpedrosa, ecoledesloisirs, #edlromans

Phalaina -Phalaina-

“Cette gamine, il faut bien le dire, avait tout du Malin.
Ses yeux rouges, déjà, étaient une étrangeté qui avait plusieurs fois fait frissonner Monsieur l’abbé… Le fait qu’elle ne parle pas…
#phalaina, #rouerguejeunesse, #alicebrierehaquet