J'ai envie qu'on m'aime

Soumis par HashtagCeline le mer 21/11/2018 - 22:30
"Personne ne sait ce que c'est l'amour, et on s'en fout, l'important, c'est ce qu'on vit, ce qu'on ressent, ce qui vibre en nous".
#QuatrièmeDeCouv'

 

« Voici dix adolescents qui ont tous envie d'être aimés, d'être regardés : Océane, Chiara, Camélia, Sacha, Wilfried, Basile, Juliette, Anna-Rose, Jules, Valentine. 

Dix histoires drôles ou dramatiques, dix moments de vie avec des rencontres, des conflits, de l'envie, des secrets, et de l'amour, bien sûr. »

#UnPrénomEnQuelquesMots

 

Océane : Le goût des finitions

Chiara :  A coups de poing

Camélia : L’été des araignées

Sacha : Les pieds dans le plat

Wilfried : J’aurais pas dû

Basile : Un petit quelque chose

Juliette : C’est le bouquet !

Anna-Rose : Ne pas rater le coche

Jules : Regarde ce que je vois

Valentine : J’ai envie qu’on m’aime

#BonnesNouvelles

 

Je l’ai déjà dit, je suis adepte des nouvelles (cf. mon article pour Casseurs de solitude d’Hélène Vignal).

J’aime découvrir ces instantanés, ces petits moments de vie importants ou non. J’accepte de ne pas forcément en savoir plus sur les héros que ce que j'ai appris le temps de quelques pages.

Par ailleurs, c’est le genre de lectures que j’aime aussi pour ce format court qui permet de lire de façon plus découpée. Un texte qui se quitte puis se reprend sans perdre le fil, c’est appréciable de temps en temps. 

Et surtout, pour les ados qui n’arrivent pas à se lancer dans un roman, c’est un bon compromis. 
Bref. Pour ça, j’étais contente de commencer ce recueil mais aussi et surtout parce que cela me permettait de retrouver une autrice qui m’avait marquée avec son roman Les carcérales (paru chez Milan en 2010, titre réédité en 2014 sous le titre Un garçon si gentil chez le même éditeur). Mes souvenirs de cette lecture sont vagues mais l’impression est restée forte. Et de fait, j’ai redécouvert la plume de Magali Wiéner, avec grand plaisir.

Elle s’en sert ici pour dresser le portrait d’une adolescence telle qu’elle est : complexe et aux multiples facettes. Les nouvelles se prêtent parfaitement au traitement de ce vaste sujet et permettent d’explorer de nombreuses pistes de réflexion au travers de personnages aux parcours et profils très différents. Certains souffrent, tous se cherchent, d’autres aiment, d’autres encore veulent s’affirmer ou s’émanciper, mais surtout tous cherchent à être aimés.

Certaines nouvelles sont légères. Enfin, en apparence car il y a toujours un sujet de fond plus grave ( Océane et Sacha). D’autres sont clairement plus dramatiques (Camélia et Anna-Rose).  

Le style est direct, parfois cru mais aussi plein d’humour, souvent noir. Magali Wiéner, dans chacune de ses histoires, a travaillé une chute qui, même si on s’y attend parfois, est plutôt habile. 

Sans s’embarrasser des convenances, sans détours et avec réalisme, elle nous glisse, en un chapitre, dans la peau malaisée de ses héros.

Que ce soit un schéma familial, une personnalité ou bien une expérience, chaque lecteur trouvera un écho à ce qu’il a vécu ou connu, de près ou de loin.

Et si la pluralité des histoires a fait que je n’ai pas forcément aimé ou adhéré à chacune des dix nouvelles, j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de la majorité d'entre elles.

Je me suis reconnue en Valentine, j’ai trouvé Chiara combattive, Sacha amusant, Wilfried émouvant… Certains m’ont peut-être moins touchée mais leurs histoires parleront, j'en suis sûre, à d’autres.

Je suis séduite dans l’ensemble par ce recueil qui donne la parole à la jeunesse d’aujourd’hui et qui met à nu ses forces et ses faiblesses.

#PourQui?

 

Pour ceux et celles qui se cherchent.

Pour ceux et celles qui veulent lire des histoires courtes mais intéressantes.

Pour ceux et celles qui veulent des héros qui leur ressemblent.

Pour tous et toutes à partir de 14 -15 ans.

Collection
Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
208
Prix
13.00 €
Langue
Français

#VosCommentaires

#OnContinue ?

Comment j'ai changé ma soeur en huître (et une huître en ma soeur) Comment j'ai changé ma soeur en huître ( et une huître en ma soeur)

"Ça titillait ma curiosité alors je me suis approché et, je sais pas si t'as déjà côtoyé ces machins, les huîtres, c'est mou, c'est beurk, c'est moite et ça schmoute. Un peu comme Judith…
#commentjaichangemasoeurenhuître, #emiliechazerand, #joelledreidemy, #pepix, #sarbacane

Le grand voyage
Emmett ouvre une bouteille de pétillant aux fleurs mauves. Cambouy, rêveur, promène son doigt sur le globe terrestre... "Il faut qu'on fasse un grand voyage!"
#legrandvoyage, #emmettetcambouy, #seuiljeunesse, #karenhottois, #delphinerenon
Kintsugi Kintsugi Le fil doré de ma vie

“Je voudrais qu’il y ait des ficelles accrochées aux extrémités de mes lèvres pour qu’elles se lèvent et me permettent de sourire. Devenir un pantin qu’un marionnettiste ferait vivre. Mais je ne…
#kintsugi, #kintsugilefildoredemavie, #mathildeparis, #auzouromans, #auzou

Proxima du centaure
“En plus, il était huit heures sept, l’heure de sa naissance à six minutes près". Ma mère est appliquée, patiente, généreuse. Elle précise l’horaire de ma chute à chaque visiteur. Je n’ai pourtant…
#proximaducentaure, #clairecastillon, #flammarionjeunesse, #amour, #hopital, #accident, #famille
L'homme qui voulait rentrer chez lui
"Jeff et son frère Norbert ont trouvé un fugitif dans la cave de leur immeuble. Est-ce un migrant ? Un criminel en cavale ? Un malade mental ? Impossible à dire."
#lhommequivoulaitrentrerchezlui, #ericpessan, #ecoledesloisirs, #mediumplus, #romanado
Portrait ComJ HashtagCéline

Quelques articles plus tard (en fait plus de 400), je suis encore là...

 

Roland Léléfan se déguise Roland Léléfan se déguise

"Roland n'est pas un éléphant comme les autres...
Question déguisement, nul ne peut l'égaler !"


#rolandlelefansedeguise, #rolandlelefan, #louisemezel, #lajoiedelire
Elle est le vent furieux Elle est le vent furieux

“La réalité est le fruit de notre imagination. On plaque notre subjectivité sur le monde pour lui donner du sens, comme on le ferait avec une paire de lunettes 3D, un livre de philosophie, un dieu…
#elleestleventfurieux, #flammarionjeunesse

J'ai suivi un nuage
Maëlle Fierpied nous propose un très joli roman tout en délicatesse et subtilité sur un sujet assez lourd : la maladie mentale. A travers le regard d'un enfant, elle nous montre les hauts et les bas…
#jaisuiviunnuage, #maellefierpied, #julieguillem, #ecoledesloisirs, #neuf
Le canard le plus paresseux du monde et autres incroyables records
"Au cours de la rédaction de ce livre, [les auteurs] ont consommé 4978 sandwichs au bacon et bu 9983 bols de chocolat chaud."
#lecanardleplusparesseuxdumondeetautresincroyablesrecords, #johnyeoman, #queninblake, #littleurban, #premiersromans