Papa est en bas

Soumis par HashtagCeline le mer 24/10/2018 - 22:53
« Papa veut tendre le bras pour essuyer mes larmes, mais il n’y arrive pas. Alors c’est moi qui viens et qui lui fais un câlin. »
#Tartiflette

 

Sophie Adriansen parvient à nous parler avec une certaine légèreté et une bonne dose d’humour d’une situation difficile à laquelle de nombreuses familles sont confrontées. Je sais malheureusement de quoi je parle. 

#RésumonsUnPeu

 

Olivia est une jeune fille heureuse. Avec son papa, sa maman et Cyrano, son chat, tout se passe bien à la maison. Très proche de son père, elle remarque petit à petit des changements dans son comportement : il ne lui propose plus d’aller jouer au foot, il marche plus lentement, il a du mal à se pencher….

Et puis le verdict tombe : le papa d’Olivia a une « Tartiflette », une maladie dégénérative qui finira par lui faire perdre toute mobilité.

Désormais, à la maison, son papa restera en bas. 

#ConseilDeGuerre

 

J’avais un petit paquet de mouchoirs à proximité en lisant ce roman. Je savais que j’allais y trouver un écho à ma propre expérience. 
J’avais un peu peur d’être trop atteinte (et légèrement déprimée) mais pas du tout. 

Et je remercie Sophie Adriansen pour toute la délicatesse et tout l’humour qu’elle a réussi à glisser dans son roman. C’est très beau, très vrai et très juste.

Elle décrit vraiment bien toutes ces petites choses qui progressivement ne sont plus possibles et qui entraînent le papa vers le bas… Elle ne cache rien au lecteur.

Mais elle l’enrobe de tous les autres beaux moments qui arrivent aussi, encore et heureusement ! Partager des bons repas (des crêpes !!), vivre des aventures incroyables à la « Foire à tout » et tenir des conseils de guerre… 

Moi aussi, j’ai aimé partager ces instants en compagnie d’Olivia et sa joyeuse famille. On finit même par oublier un peu la maladie. 

A travers le regard d’Olivia, on voit la lente perte d’autonomie de son père. Ses parents cherchent à épargner leur fille et ils réagissent de la manière la plus intelligente qui soit. 

Loin de se voiler la face, toute la famille fait front et garde un esprit positif alors que l’issue est inexorable.

La maladie n’est jamais citée : on y parle de « Tartiflette », c’est le mot qu’Olivia a trouvé. Derrière lui se cache pourtant quelque chose de terrible. Mais c’est en cela que la famille d’Olivia est forte : elle met de la distance. Cela permet de gérer et de ne pas s’effondrer. Leur état d’esprit est admirable, inspirant… Car ils profitent de la vie alors que celle-ci ne leur fait pas de cadeaux.

Les difficultés sont là, quand même. On sent leur détresse à tous. Olivia qui perd peu à peu son papa, sa mère qui perd son mari et le père qui, lui, perd son autonomie… C’est très touchant.

Bref, j’ai souri, j’ai versé quelques larmes et j’ai refermé ce livre avec beaucoup d’émotion.

Papa est en bas est un très joli roman qui permettra d’aborder un thème difficile avec des jeunes lecteurs pour leur montrer que la vie, c’est aussi ça. Et pour ceux qui vivent cette situation, leur permettre de voir qu’ils ne sont pas seuls et que la vie continue.

#TomHaugomat

 

Comme les précédents romans de Sophie Adriansen, c’est encore une fois Tom Haugomat qui est à l’origine de la couverture de Papa est en bas. Magnifique, non ?

#PourQui?

 

Pour les enfants qui aiment les histoires du quotidien.

Pour les enfants à partir de 10-11 ans.

#Extraits

 

" Pourtant, je n’ai jamais entendu papa se plaindre. Est-ce qu’il le fait quand je ne suis pas là ? 

Et je ne l’entends pas non plus moins rire qu’avant.

Mon papa est extraordinaire. Mais ça, je n’ai pas attendu l’arrivée de Tartiflette pour le savoir. " p.62

 

" J’ai soudain du mal à avaler ma salive. Depuis quand papa n’est-il pas allé dehors ? Depuis quand n’a-t-il pas senti l’air frais autrement que lorsque maman ouvre les baies vitrées pour aérer ? Depuis quand n’a-t-il pas vu autre chose que le salon, la salle de bains, et les quelques mètres qui séparent ces deux pièces ?

Et moi, j’ai la flemme de bouger mes fesse alors que je suis en pleine forme, et que je n’ai même pas eu foot aujourd’hui. " p.103

Illustrateur
Editeur
Public
Date de sortie
Nombre de pages
118
Prix
5.95 €
Note
9
Langue
Français
Image

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